Naftal prend une nouvelle initiative proactive pour sensibiliser sur l’utilisation sécurisée des bouteilles de gaz et lutter contre la contrefaçon de ses produits.
A cet effet, des portes ouvertes sont organisées à Riadh El Feth, à Alger, du 25 au 29 du mois en cours par l’entreprise qui veut informer et éduquer sur les risques liés à l’utilisation des bouteilles de gaz, tout en mettant en avant les normes de sécurité et de qualité des produits.
La démarche s’inscrit dans la volonté constante de Naftal de garantir la sécurité et la satisfaction de ses clients, a souligné son président-directeur général, Djamel Cherdoud, lors du lancement de cette huitième campagne. «C’est un événement que nous organisons chaque année, particulièrement durant le mois de Ramadhan où nous avons constaté qu’il y a une forte demande sur la bouteille de gaz», a-t-il dit.
«Notre but est d’assurer une communication de proximité avec nos concitoyens et nos clients pour les sensibiliser sur plusieurs aspects, notamment sur la bonne utilisation de la bouteille de gaz, en leur donnant les bonnes consignes pour éviter qu’il n’y ait des accidents domestiques», a-t-il ajouté. Naftal prône le slogan «Relation de confiance» et l’aspect sécurité constitue son cheval de bataille. D’ailleurs, elle organise chaque année des caravanes de sensibilisation au sein des écoles.
Dans le même sillage, Naftal attire l’attention de ses clients sur les pièges de la contrefaçon. «Nous les appelons à utiliser nosproduits disponibles au niveau de tous les points de vente, notamment des stations-services», a recommandé Cherdoud.
Selon lui, les produits de Naftal n’ont pas été épargnés par ce fléau. Pour ne citer que les lubrifiants, il a assuré que les produits de Naftal jouissent «d’une réputation extraordinaire» auprès de la clientèle. «Vu la demande importante sur nos produits, il y a des tentatives de contrefaçon», a-t-il fait remarquer. A l’en croire, des personnes s’amusent à changer une lettre et à utiliser les couleurs de Naftal», a-t-il déploré, appelant les consommateurs à être vigilants et très regardants. Durant ces portes ouvertes qui se déroulent en soirée, les représentants de l’entreprise vont expliquer même aux plus curieux comment vérifier l’authenticité des produits Naftal et vulgariser les bons gestes à adopter face à une fuite de gaz. Des quiz sont programmés tout au long de la manifestation au profit des enfants qui, durant cette première soirée, étaient nombreux et très attentifs aux explications des représentants de Naftal.
GPLc : Une demande croissante attendue
Parlant du GPLc, le PDG de Naftal a fait savoir que la demande sur ce produit enregistre des courbes ascendantes. «Il s’agit d’un produit respectueux de l’environnement et de son prix qui n’a pas été touché lors des dernières augmentations sur le carburant.
Selon les prévisions, avec la reprise du marché automobile, la demande de conversion au GPLc va encore augmenter», a-t-il expliqué. «Ce produit a de l’avenir et continuerade susciter l’intérêt. Il ne faut pas perdre de vue que le marché automobile est en train de reprendreetnous attendons l’arrivée de 80.000 véhicules Fiat dont nous pensons qu’une très grande partieva s’orientervers laconversion au GPLc», a-t-il soutenu.
La consommation actuelle de GPLc atteint 1,4 million de tonnes.
Disposant de 52centres de conversion, Naftal «est prête à répondre à cette demande croissante», a lancé Cherdoud qui a rappelé que ce créneau est ouvert au privé indiquant qu’en tout et pour tout, 1.500 centres privés sont opérationnels, dont une bonne partie est agréée par Naftal.
«Ce sont nos partenaires», a-t-il asséné, en se référant aux conventions signées, il y a quelques années, avec l’Ansej pour aider, à titre gracieux, des jeunes à investir dans la conversion en GPLc en leur assurant l’encadrement nécessaire et la fourniture de la matière première.
A une question relative au taux d’intégration, Cherdoud a souligné que la filiale BAG, entreprise nationale de production de bouteilles de gaz butane, fabrique une partie du kit GPLc. «Nous sommes en train de travailler avec notre filiale pour hisser le taux d’intégration à des niveaux très appréciables de telle sorte à arriver, à moyen terme, à arrêter le recours à l’importation», a-t-il expliqué. «Et d’optimiser la production nationale et doter d’un cahier des charges plus important la filiale BAG», a-t-il conclu.
Wassila Ould Hamouda
